La marche est la meilleure amie du photographe. La rue se laisse ainsi plus facilement découvrir. Le photographe se transforme en chien errant à l’affut de tout ce qui bouge autour de lui, il deviendra chasseur, l’œil en perpétuel mouvement pour repérer les proies que son appareil avalera pour les restituer ensuite sous forme de témoignage de ce qu’était la vie à un moment de son parcours. Pour sentir ce qu’est le Bosphore à la marche viendra s’ajouter les bateaux, qui montreront sous un angle différent cette frontière entre deux continents retenus l’un à l’autre par trois immenses ponts suspendus.

Walking is the photographer’s best friend, as on foot, the street is easier to discover. The photographer behaves like a stray dog, testing the terrain, hunting for all that catches his eye.