Pandemic Diary
The first confirmed cases of COVID-19 in Europe were reported in France on 24 January. Reports of infections in other European countries followed quickly, and on 13 March the World Health Organization declared Europe to be the epicenter of the pandemic. By the end of March, Paris and its suburbs accounted for more than a quarter of the 29,000 confirmed infections in French hospitals, with 1,300 people in intensive care. France went into home lockdown between 17 March and 11 May, with restrictions in Paris being extended to 14 June. Schools, cafés, restaurants, non-essential shops and public buildings were closed, and people outside the home had to carry identification and signed declarations for any travel. Care homes were closed to visitors. Hospitalizations reached a peak in April, with 7,148 people in intensive care, when ICU capacity was only 5,000. Specially converted trains transported patients from overcrowded hospitals to regions that had fewer cases, and the French military airlifted critical cases from eastern France to hospitals in neighboring countries. As the death rate rose, morgues filled to capacity and ad hoc mortuaries were opened in places like the refrigeration hall of Paris’s Rungis wholesale food market. Funeral homes were ordered to bury or cremate bodies immediately, without any ceremony, mortuary preparation, or anyone in attendance
Les premiers cas confirmés de COVID-19 en Europe ont été signalés en France le 24 janvier. Les rapports d'infections dans d'autres pays européens ont rapidement suivi, et le 13 mars, l'Organisation mondiale de la santé a déclaré que l'Europe était l'épicentre de la pandémie. Fin mars, Paris et sa banlieue représentaient plus d'un quart des 29 000 infections confirmées dans les hôpitaux français, avec 1 300 personnes en soins intensifs. La France a été mise en quarantaine entre le 17 mars et le 11 mai, et les restrictions à Paris ont été prolongées jusqu'au 14 juin. Les écoles, les cafés, les restaurants, les magasins non essentiels et les bâtiments publics ont été fermés, et les personnes se trouvant hors de leur domicile devaient se munir d'une pièce d'identité et d'une déclaration signée pour tout déplacement. Les maisons de soins ont été fermées aux visiteurs. Les hospitalisations ont atteint un pic en avril, avec 7 148 personnes en soins intensifs, alors que la capacité des unités de soins intensifs n'était que de 5 000. Des trains spécialement aménagés ont transporté les patients des hôpitaux surchargés vers les régions où il y avait moins de cas, et l'armée française a transporté par avion les cas critiques de l'est de la France vers les hôpitaux des pays voisins. À mesure que le taux de mortalité augmente, les morgues se remplissent et des morgues ad hoc sont ouvertes dans des endroits tels que le hall de réfrigération du marché de gros de Rungis, à Paris. Les pompes funèbres ont reçu l'ordre d'enterrer ou d'incinérer les corps immédiatement, sans cérémonie, sans préparation mortuaire et sans personne présente.